Savoir se contenter de ce que l'on a
1Timothée 6:6 C'est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement
Etes-vous heureux ? Vraiment heureux ? Rares seront ceux qui répondront spontanément par un « oui ». Il aura sans doute beaucoup de réponses telles que « pas vraiment », ou bien des « oui mais il me manque ceci » ou des « je serai heureux si j'avais ceci ».
Aux Etats-Unis, un sondage a été lancé par une organisation chrétienne auprès d'un échantillon de personnes. Deux questions leur avaient été posées : « êtes-vous heureux ? » ; si la réponse était non, la question suivante « que vous manque-t-il pour être heureux ? »
Un grand nombre des personnes interrogées répondirent par la négative à la première question, et répondait « je serai heureux quand [j'aurai plus d'argent, quand j'aurai fini de rembourser mes crédits, quand mes enfants seront plus grands, si je jouissais d'une meilleure santé … ».
Je crois que si chacun répondais aux questions de ce sondage, beaucoup feraient le constat amer de ne pas être complètement heureux, certains sans doute ne se considèreraient pas heureux du tout.
Le Seigneur m'a interpelée un jour alors j'écoutais une prédication et j'ai dû reconnaitre avec une certaine honte, que je ne savais pas être satisfaite de ce que j'avais. Il y avait toujours un « mais » derrière chaque grâce ou bénédiction que le Seigneur avait pu m'accorder. J'ai 3 enfants en bas âge, souvent on me dit que j'ai bien fais d'avoir enchainé mes grossesses car ils grandiront ensemble et je serai tranquille quand ils seront plus grands. Je répondais alors: « oui, mais c'est fatiguant, oui mais c'est épuisant, oui mais… ».
Nous sommes propriétaires d'une maison comprenant 3 étages. J'ai souvent eu des compliments sur cette maison mais à cela, je répondais aussi assez souvent : « oui mais c'est fatiguant une maison avec des escaliers … », bref, je ne vais pas citer tous les exemples qui pourraient illustrer cet état de faits. Mais il m'est arrivé de me plaindre constamment pour tout.
Dans une société commerciale comme la nôtre, les publicités, l'Internet aidant, nous avons souvent envie d'acquérir des biens, des objets, « de nous mettre à la page ». On a parfois l'impression que certains seraient prêts à tout acheter s'ils le pouvaient ou ont en tout cas du mal à se priver de certaines dépenses. Et dès que l'objet longtemps convoité est acquis, on ne le trouve plus si excellent qu'il ne paraissait. Il finit par atterrir au fond d'un placard, et très vite, l'envie d'acheter mieux nous prend. Enfin, l'envie d'acheter ce que l'on croit mieux
Parfois, nous sommes malheureux, notamment nous les femmes, lorsque nous ne pouvons assouvir nos convoitises matérielles. Je dis bien convoitise matérielle. Nous oublions que la convoitise est un péché quand il s'agit du bien de son prochain. Parfois nous convoitons sans nous rendre compte.
Exode 20:17 Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain
Le problème dans tout cela, est que nous perdons de vue que nous devons cultiver notre paix intérieure. Si nous sommes sans cesse en train de courir après les choses matérielles, nous ne pouvons pas demeurer en paix. Or, « C'est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, C'est dans le calme et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l'avez pas voulu (Esaïe 30.15).
LA Bible dit que nous devons « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus ». (Matthieu 6:33)
Nous devons cultiver notre calme intérieur, pour cela, nous devons commencer par nous contenter de ce que nous avons. Je crois que savoir se satisfaire des choses que nous avons est la source d'une grande joie et d'une grande paix.
« A chaque jour suffit sa peine, le lendemain aura soin de lui-même ».
Apprenez à apprécier l'endroit où vous vivez car vous faites partie de ces quelques poignées de personnes sur cette planète qui possèdent un toit et des sanitaires décents. Apprenez à apprécier chaque moment que vous passez avec chaque personne de votre vie car vous ne savez pas de quoi sera fait lendemain.
Appréciez votre travail, le salaire que vous gagnez en bénissant Dieu de ce qu'Il vous permet de régler tout ou partie de vos factures avec ce revenu.
En adoptant une attitude positive, vous ne pourrez agir que positivement et cherchant avant tout à plaire à Dieu, il vous donnera en retour le meilleur pour vous et vos proches.
Psaume 37 :4 Fais de l'Eternel tes délices, Et il te donnera ce que ton cœur désire.
Louer Dieu, le bénir pour ce que nous avons est un puissant canal de bénédictions. J'ai appris à rendre grâce à Dieu pour toutes choses qu'il a bien voulu m'accorder. Mais j'apprends aussi à le bénir quand les choses que j'ai demandées tardent à arriver ; car Il est souverain, Il sait ce qui est bon et QUAND cela sera bon aussi pour moi
Apprendre à se satisfaire de ce que nous avons est le secret du bonheur, le secret de la joie du Seigneur. Les plaintes, les gémissements sont doublement mauvais : ils causent bien des maux (maladies, souffrances, dépressions) et vous aveuglent sur la réalité suivante : le bonheur est à votre portée ; il suffit de savoir se satisfaire de ce qu'on a.
Soyez bénis!
Prisca KOUBY